L’Assemblée Nationale au pas ?

D’après une enquête IPSOS / Sopra Steria réalisé du 27 au 30 mai, le parti « la République en Marche » (REM) par Emmanuel Macron obtiendrait la majorité absolue à l’Assemblée Nationale au prochaine élections législatives avec 395 à 425 sièges.

Composition approximative supposée de l’Assemblée Nationale après les prochaines élections législatives.

Une projection historique qui, si elle se concrétisait, offrirait pour la première fois à un parti centriste, si ce n’est « fourre-tout » pour certains, un pouvoir législatif et exécutif inédit en à peine 2 ans d’existence.

Les mouvements de la France Insoumise avec Jean-Luc Mélenchon et du Front National avec Marine le Pen qui se revendiquaient tous deux, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, comme la première force d’opposition, semblent se retrouver fortement devancés par Les Républicains qui, malgré les scandales autour de François Fillon, remporteraient entre 95 et 115 sièges.

Emmanuel Macron qui se revendiquait comme le candidat du rassemblement, comme tous les autres d’ailleurs, aurait-il réussit son pari ?

La question est en suspend à la vue du rapport de force national en % déterminé par la même enquête.

Rapport de force approximatif supposé pour les prochaines élections législatives.

Pourtant, ici, aucun parti n’apparait comme étant la première force politique française ; en effet : l’abstention est estimée à 39% et c’est finalement elle qui colore la politique française…

Rapport de force approximatif supposé pour les prochaines élections législatives avec prise en compte de l’abstention.

Finalement, qui gagne cette politic-story ? Peut-être bien François Bayrou qui se voit investit d’un ministère régalien et qui, par coalition avec la REM, va probablement voir son parti, le MoDem, devenir une force majeure à l’Assemblée Nationale, alors même qu’il n’avait jusque-là obtenu qu’un siège depuis sa création.

Alexis Leclerc–Dalmet